Sylvain@Huron

dimanche 9 décembre 2007

The end of a world

Alors que le Canada est pris dans la plus forte tempete de neige son histoire, que les Etats-Unis sont prets a intervenir militairement, et donc que les pouvoirs publics canadiens craignent l'annexion de leur pays, je serai en France pendant la duree des hostilites...

Farewell dedications:
Kanye West (enorme morceau dont je ne me lasse pas):

Cat Stevens:
http://fr.youtube.com/watch?v=DHXpnZi9Hzs

samedi 10 novembre 2007

you're under arrest











(ok, la dernière date d'halloween, mais après le temps qu'on a attendu pour voir cette coiffure -car ce sont ses cheveux- je ne pouvais pas ne pas la poster)





jeudi 25 octobre 2007

Dave's 19














If you're not 19 in Canada, the only thing you can do is waiting for your birthday to come, or buy a fake ID. But once you're legal age... well actually you can do what a French guy does at 16.

So we celebrated David's birthday with a couple of buddies. And what's better for a birthday party than a bingo night. I know that sounds weird. Bingo is often seen as a granny activity, after knitting and before waiting for the night to come, but... with a little before -as we call that in France-, and still some drinks while doing it, bingo can have such a new interest.
Crazy night, I can remember Jackie (last picture) staring at me with her worried features; the LCBO cashier's smile when he recognized David as a 2 years customer; the beer all over the floor (& on my jeans) @ ceeps; the voice of the French-speaking shoarma (kind of kebab) cashier and... that's actually about everything.
Anyway, what our former parties were lacking was a bit of entertainment down the street. We fixed the problem by wandering from places to places until we eventually felt the cold, and as per usual got back to Dave's place for an happy ending.



Bon sinon, voici du gros son. Le clip est franchement démentiel.
So just enjoy while watching Chamillionaire:
http://fr.youtube.com/watch?v=7fk6W8YhI-s

lundi 24 septembre 2007

That's Canadian humour

For those interested in culture discoveries; let's face another chapter!

My uncle asked my about Canadian humour. I wasn't able to answer. But then, I read my second Canadian foreign policy course again, and ... I found. I was very easy for the link was on the slide's link -foreign policy : external factors. So I clicked. The result : two experts presenting the greatest theory in international foreign policy analysis, talking about "the Great White North".

Then I remembered... Yeah, I also heard about Canadian humour in another course, Canadian govenment. The conclusion was more pessimistic -according to my British professor who still has difficulties to understand Canadian jokes.

Anyway, I found it so damn funny...

The second link is just for fun, dedicated to Boy Chuck Norris -whose nails are on one of the Niagara pictures...



http://fr.youtube.com/watch?v=kh4k3L0WrEE&mode=related&search

http://fr.youtube.com/watch?v=NdD54rG9oQA&feature=dir

dimanche 23 septembre 2007

@ JT Baxter's & Barney's




One party among the others. That was @Barney's, one of the most crowed bar downtown London on Thursdays. No wonder then, it was saturay night and there wasn't a soul there (or "not a cat", pour les puristes). But what tht noise out there? I forgot, Canadians don't fear cold : everybody was in the patio! Naturally, we had, quite often I confess, to come back inside -see last picture above. So much fun & no hangover (that could be a motto).
PS: I decided to write partly in English, "so that the planet Earth can contact you and so on".






mercredi 19 septembre 2007

Niagara Falls

























Il est sûrement toujours impressionnant de voir la dégénérescence d’une culture, d’une race. Je suppose que cela prend une importance particulière quand il s’agit de la « race humaine ». Quiconque en est témoin doit se sentir puissant, et tellement petit à la fois. C’est seulement une question de conscience, de perception, de sensibilité.

D’habitude voir les touristes prendre des photos de tout et n’importe quoi me fait, dans un premier temps sourire ; et me met hors de moi dans un second. C’est sûrement une question de point de vue : on est toujours le touriste de quelqu’un. Mais tout de même, certaines fois, cela devient insupportable. Je crois que le pire est d’être pris dans cette masse indifférenciée de crépitements photographiques, jusqu’à sentir, à son corps défendant, à la fois dans la résistance et le renoncement d’une ultime souffrance, la perte de son identité. Je suis asiatique.
Nous errons dans un univers de papier mâché. La plupart du temps, il s’agit de montrer que l’on est large et imposant, que l’on brille par l’apparence d’un slogan sophiste. A l’intérieur le vide est assourdissant. Les façades de la ville de Niagara, ne sont rien d’autre que le miroir des gens qui prennent du plaisir à les regarder. Ils s’admirent et s’en félicitent. Je pense qu’ils en sont conscients : ils célèbrent leur victoire et leur trophée est devant eux.
Comment décrire la ville de Niagara ? Elle consiste en quelques axes routiers principaux -deux ou trois-, une quantité impressionnante de musées de l’horreur, des records, de fast foods, et de cafés –où on ne sert que ces longs expresso en gobelets et, évidemment (sic) pas d’alcool-. J’allais oublier les hôtels et casinos, pharaoniques, mais qui nous rappellent pas la négative que la noblesse et l’élégance sont aussi une question de puissance de volonté. Car c’est bien cela, je me demande quelles représentations diplomatiques pouvait bien abriter l’embassy hotel…
Les chutes ? Très bien, les voilà ! D’un côté, il y a les –petites- american falls ; de l’autre, les –grandes- Niagara falls. Il est vrai qu’elles sont assez impressionnantes. Une fois chargée de ces passagers, ces heureux Boat people, la petite coquille de noix, maid of the mist, quitte le quai surpeuplé pour un voyage d’au moins 35 « bonnes » minutes sous les chutes. En guise de protection imperméable, d’énormes sacs en plastique bleu à l’effigie du bateau –un des meilleurs moments du voyage, je ne rigole pas. Bref, on embarque. On s’approche des chutes, assez pour recevoir les embruns et faire une belle photo. Retour sur la terre ferme. C’est là qu’il va falloir faire preuve d’imagination pour occuper ce temps qui commence à se faire long. Il va bien falloir s’extraire de ce groupe en loques…

Comme disait le poète : « je ne sais plus si c’est moi qui suis seul ou les autres qui sont trop nombreux » ; l’un n’empêche pas l’autre. La formule résume la visite.

A bay bay!

En réponse aux provocations d'un certain blog, je publie ce nouveau post : hymne de Huron University College ! A bay bay (prononcer "eh baby") :

http://fr.youtube.com/watch?v=T4tnlRQGyH0

PS: ouf, enfin un vrai son gansta ricain...